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Notre hypothèse clé est que, à mesure que le sol est refaçonne en fonction de sa place dans le cycle global du carbone, les politiques de connaissance du sol sont reconfigurées à trois niveaux :

• Au niveau épistémologique : de la recherche descriptive de terrain sur l'histoire des sols locaux et leur pédogenèse, à une recherche prédictive informatique et intensive en données qui devient partie intégrante des efforts de modélisation du système Terre [hypothèse de projet 1].
• Au niveau politique : d'un champ académique orienté vers la classification, à une science de la régulation fournissant aux décideurs des méthodes et des normes pour suivre le carbone des sols [hypothèse 2].
• Au niveau économique : de l'accompagnement du développement agricole et forestier, à l'organisation des métriques de comptabilisation du carbone des sols et des marchés de crédits carbone [hypothèse 3].